Et si l’enfant qu’on est n’avait pas fini de crier? Le corps éraflé en entier et les paumes en sang toujours incrustées de cailloux, Poupée russe de brouillard est un saccage internet d’où remonte la douleur de l’enfance. À l’aide de poèmes en prose, l’autrice raconte les blessures d’une femme aux prises avec son passé familial marqué par des carences affectives. Dans un voyage pleine conscience, elle s’arrache la peau pour se rendre à l’enfant qu’elle était. Ses parents sont des accidentés, enterrés dans leur propre corps qui survivent et ils ne peuvent épargner à leur enfant leurs propres douleurs. Cette connaissance de soi s’inscrit dans une grande violence incontournable, voire exutoire. Un recueil écrit dans une langue qui mord à la chair pour s’exprimer.
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